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5. Les habits sacerdotaux

Aube : longue tunique blanche évoquant le Baptême.

Étole : bande de tissus, portée sur les épaules par le prêtre, rappelant l’autorité du Christ, Maître et Pasteur.

Chasuble : vêtement ample, revêtu par-dessus l’aube et l’étole, signifiant le Christ prêtre.

Couleurs

La couleur de l’étole et de la chasuble varie selon le temps liturgique :

  • Blanc (pureté, lumière), pendant le temps de Noël et celui de Pâques; pour fêtes mariales, des anges;
  • Vert (croissance), pour le temps ordinaire (hors des grandes fêtes);
  • Rouge (sang, feu, amour), pour la Passion, la Pentecôte, la fête des martyrs;
  • Violet (pénitence), pendant l’Avent et le Carême;
  • Rose (joie), au cœur de l’Avent et du Carême, encouragement dans la pénitence, dans la joyeuse espérance de la fête à venir.

Revêtir les habits sacerdotaux

Le prêtre revêt les habits sacerdotaux pour célébrer l’Eucharistie : d’abord l’aube, qui rappelle la pureté, l’innocence baptismale, puis l’étole, signifiant l’ordination presbytérale.  L’étole constitue l’habit sacerdotal de première importance pour les actions sacramentelles. Ensuite, la chasuble, qui révèle la fonction du prêtre comme représentant le Christ.  Par son Incarnation, le Christ a revêtu la nature humaine; par le Baptême, un laïc revêt le Christ; par le sacerdoce ministériel, le prêtre revêt le Christ, pour le service de l’Église.

Application à la vie d’un laïc

Pour mieux me recueillir et ainsi revêtir mon cœur de foi, arriver au moins cinq minutes avant une célébration eucharistique.  Observer la couleur de la chasuble du prêtre pour vivre en communion avec l’action liturgique actuelle.

Chercher à assumer toujours un peu plus mon appel baptismal à revêtir le Christ : « Vous tous que le Baptême a unis au Christ, vous avez revêtu le Christ » (Ga 3,27).  « Revêtez-vous de l’homme nouveau » (Ep. 4,24), c’est-à-dire : chercher à adopter la manière du Christ de penser, de regarder, de juger, de prier.  Pour revêtir mon être nouveau de fils ou fille de Dieu, je peux consulter fréquemment le Fils par excellence.

Et quoi de mieux pour revêtir mon cœur d’amour que d’expérimenter la bienfaisante miséricorde de Dieu dans le sacrement du Pardon?  Aussi, avoir le souci que mon vêtement reflète toujours la dignité d’un fils ou d’une fille de Dieu.

Une formation sur la liturgie nous est offerte par l’écrit d’une laïque, Mariette Charette, de la Société du Christ Seigneur.
Source : Revue Signes (vol. 56, no 2, p. 74) ; www.leunis.org/publications/signes

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