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2. Le signe de le croix

La croix

Lieu où le Verbe de Dieu a été réduit au silence ; lieu où Jésus a manifesté à tous un amour qui va jusqu’au bout (Jn 13,1). En ce sens, nous pouvons parler de la croix comme d’un « autel », où le Verbe parle dans le silence de la souffrance et de la mort offertes.

Le signe de la croix

Nous nous marquons du signe de la croix principalement en entrant dans une église, au début et à la fin de la messe. Ce geste introduit et clôture un temps de prière. Il est exécuté lors de bénédictions. Signe de la mort de Jésus pour nous, dont la face cachée est la Résurrection, la croix est le premier signe de la foi tracé sur le front d’un futur baptisé. Ce signe de salut est associé à la parole baptismale : « Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. »

La main droite, occupée habituellement aux multiples tâches du quotidien, s’élève pour exprimer la nécessité de tout quitter pour rejoindre le Dieu-Unique. « Au nom du Père » sur le front : notre esprit ne trouve son repos qu’en reconnaissant son Père; « … et du Fils » de la tête au ventre, en passant par le cœur : mouvement de descente, d’abaissement, l’Amour est venu habiter parmi nous. Le Fils, le Christ Jésus, n’a pas retenu le rang qui l’égalait à Dieu (Ph 2,6) : il a pris chair dans le sein de Marie. Dieu s’est fait homme; « … et du Saint-Esprit » de l’épaule gauche à l’épaule droite, passant par le cœur : l’amour de Dieu s’étend à tout l’univers et veut embraser chaque cœur.

Finalement, les mains se rejoignent… la pacification intérieure est annoncée. Le CŒUR est au centre du signe de la croix, au centre de la vie spirituelle, il est l’enjeu de forces spirituelles contraires. Il a besoin du discernement spirituel pour trouver son identité unique en Dieu.

En nous signant, nous nous rappelons les mystères de l’Incarnation et de la Rédemption, mais aussi et surtout, en nous rappelant Celui qui était sur la croix, Jésus.
En nous signant, nous nous rappelons les mystères de l’Incarnation et de la Rédemption, mais aussi et surtout, en nous rappelant Celui qui était sur la croix, Jésus.

Application à la vie d’un laïc

Le signe de la croix est le premier geste à faire le matin en posant les pieds au sol. En nous signant, nous nous rappelons les mystères de l’Incarnation et de la Rédemption, mais aussi et surtout, en nous rappelant Celui qui était sur la croix, Jésus. Ainsi peut commencer, tôt le matin, notre réponse d’amour à Celui qui nous a aimés le premier.

Nous pouvons poser ce geste sur le front de nos enfants ou petits-enfants, car « bénir est un geste sacerdotal », disait le pape Benoît XVI (L’esprit de la Liturgie, page 146), et témoigne du sacerdoce commun des fidèles. Chaque baptisé, marqué du signe de la croix, est porteur d’une nouvelle inouïe à assimiler et à diffuser : Dieu s’est fait l’un de nous ! Et tout cela par amour pour nous, pour nous réapprendre à aimer. Nous sommes appelés à chérir le signe de la croix, à être fiers de notre identité chrétienne, à mieux assumer nos croix quotidiennes.

Une formation sur la liturgie nous est offerte par l’écrit d’une laïque consacrée
Mariette Charette, de la Société du Christ Seigneur.
Source : Revue Signes (vol. 56, no 2, p. 76 ; www.leunis.org/publications/signes)

Une formation sur la liturgie nous est offerte par l’écrit d’une laïque, Mariette Charette, de la Société du Christ Seigneur.
Source : Revue Signes (vol. 56, no 2, p. 74) ; www.leunis.org/publications/signes

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