L’encens
Grains résineux brûlés sur des charbons ardents, l’encens recèle un profond Symbolisme. De l’autel, sa fumée et son parfum se répandent dans toute l’église; ainsi la grâce de Dieu se déploie partout où elle passe. Aussi, l’encens parfume l’air ambiant; ainsi l’imitation des vertus du Christ rend plus « respirable » la vie en société. Enfin, l’encens se consume pour remplir sa fonction; ainsi la vie d’un baptisé se veut une vie « donnée » pour ses frères et sœurs.
Celui qui porte l’encensoir est le thuriféraire. Le naviculaire et celui qui porte la navette, ce réceptacle contenant les grains d’encens.
L’encensement durant la célébration eucharistique
L’encensement souligne de manière particulière la préparation des offrandes avant la consécration. Est encensé ce qui représente le Christ. Le célébrant encense l’autel, la croix, le livre des Évangiles et les offrandes; le prêtre et l’assemblée sont encensés par le thuriféraire.
L’encensement permet une expérience sensorielle mémorable : respirer et répandre « la bonne odeur du Christ » (2 Co 2,15). « Oui, cherchez à imiter Dieu, puisque vous êtes ses enfants bien-aimés. Vivez dans l’amour, comme le Christ nous a aimé et s’est livré lui-même pour nous, s’offrant en sacrifice à Dieu, comme un parfum d’agréable odeur » (Ep 5,1-2).
Application à la vie d’un laïc
- Offrir à Dieu des actions faites avec calme, avec soin, avec joie et par amour, pour lui être agréable.
- Pratiquer la douceur, la patience, la bonne humeur, la bienveillance, l’honnêteté, m’abstenir de juger. Tout cela agit comme un véritable « purificateur d’air » pour assainir l’atmosphère conjugale, familiale et sociale. Ainsi, chacun peut se sentir heureux.
- Sentir par le cœur, ou discerner, si une décision à prendre élève vers Dieu ou non.
- Accepter d’être « brûlé », de me consumer pour le Seigneur, au service des autres, dans une ardente charité.
« Que ma prière devant toi s’élève comme un encens. » (Ps 140,2)
