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 « C’est la confiance » (Suite)

manière chrétienne de vivre l'épreuve

Suite du texte du pape François commencé dans le précédent feuillet paroissial

 

Dans le nom que Thérèse choisit comme religieuse, apparaît Jésus : l’“Enfant” qui manifeste le mystère de l’Incarnation, et la “Sainte Face”, c’est-à-dire le visage du Christ qui se donne jusqu’au bout sur la Croix. Elle est “Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face”.  Le Nom de Jésus est continuellement “respiré” par Thérèse comme un acte d’amour, jusqu’à son dernier souffle. Elle avait également aussi gravé ces mots dans sa cellule : “Jésus est mon seul amour”. C’était son interprétation de l’affirmation centrale du Nouveau Testament : « Dieu est amour » (1 Jn 4, 8.16).

Une âme missionnaire

Comme il arrive dans toute rencontre authentique avec le Christ, son expérience de foi l’appelait à la mission. Thérèse a pu définir sa mission en ces termes : « Je désirerai au Ciel la même chose que sur la terre : Aimer Jésus et le faire aimer ». Elle a écrit qu’elle était entrée au Carmel « pour sauver les âmes ».  En d’autres termes, elle ne concevait pas sa consécration à Dieu en dehors de la recherche du bien de ses frères. Elle partageait l’amour miséricordieux du Père pour l’enfant pécheur, et celui du Bon Pasteur pour les brebis perdues, éloignées, blessées. C’est pourquoi elle est la Patronne des missions, maîtresse en évangélisation.

Les dernières pages de l’ Histoire d’une âme sont un testament missionnaire. Elles expriment sa manière de concevoir l’évangélisation par attraction, et non par pression ou prosélytisme. «  O Jésus, en m’attirant, attirez les âmes que j’aime. Seigneur, je le comprends, lorsqu’une âme s’est laissée captiver par l’odeur enivrante de vos parfums, elle ne saurait courir seule, toutes les âmes qu’elle aime sont entraînées à sa suite ; cela se fait sans contrainte, sans effort, c’est une conséquence naturelle de son attraction vers vous. De même qu’un torrent, se jetant avec impétuosité dans l’océan, entraîne après lui tout ce qu’il a rencontré sur son passage, de même, ô mon Jésus, l’âme qui se plonge dans l’océan sans rivages de votre amour, attire avec elle tous les trésors qu’elle possède… Seigneur, vous le savez, je n’ai point d’autres trésors que les âmes qu’il vous a plu d’unir à la mienne ».

Ce qui est frappant, c’est que Thérèse, consciente d’être proche de la mort, ne vit pas ce mystère refermée sur elle-même, dans un sentiment de seule consolation, mais avec un esprit apostolique fervent.

Dans le cœur de Thérèse, la grâce du baptême devient ce torrent impétueux qui se jette dans l’océan de l’amour du Christ, emportant avec lui une multitude de sœurs et de frères. C’est ce qui arriva en particulier après sa mort : sa promesse d’une « pluie de roses ».

 

(texte complet sur le site du vatican)

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