Dans le dernier feuillet paroissial, je vous ai introduit au synode en vous proposant la prière « Ad sumus ». Je ne sais pas si vous avez commencé à prier pour cet événement d’Église. Aujourd’hui, j’aimerais vous en dire quelques mots.
En fait, au cours de l’année qui vient, nous sommes tous invités à prendre part à ce « processus synodal ». Puis, dans l’année suivante, nos réflexions monteront jusqu’à Rome où se tiendra, en octobre 2023, le Synode des évêques.
Vous comme moi, nous pouvons avoir comme première réaction : à quoi cela servira-t-il ? Et que restera-t-il de ce que nous aurons dit lorsque les synthèses arriveront à Rome ?
En effet, il en restera peu de chose. Cependant, il nous restera le temps que nous aurons passé ensemble, à prier, à partager, à écouter, à nous exprimer. Et c’est là l’essentiel de la « démarche synodale ». Comme dans nos familles, le temps passé ensemble n’a pas de prix.
Retenons déjà deux choses de ce qui nous est proposé.
Premièrement
« Si l’écoute est la méthode du processus synodal,
et le discernement son objectif,
alors la participation est le chemin »
Osons faire un bout de chemin ensemble. Et en fait, ce bout de chemin est déjà commencé. Il est commencé depuis longtemps, depuis toujours d’une certaine manière. Et une étape particulière a été entreprise dans notre paroisse en mars dernier lorsque je vous ai proposé quatre « discernements missionnaires communautaires ». Ces discernements se poursuivront tout au long de l’année qui vient.
Deuxièmement
Comme 2e élément, retenons la question fondamentale qui nous est proposé pour ce synode :
« Comment ce « cheminement ensemble » se déroule-t-il aujourd’hui dans notre Église locale permettant à l’Église d’annoncer l’Évangile ? «
ET
« Quelles étapes l’Esprit nous invite-t-il à franchir afin de croître en tant qu’Église synodale ».
Ayant dit tout cela, je vous fais une petite confidence. Au cours du mois de novembre, nous sommes supposés vivre un « lancement » de la démarche synodale dans notre paroisse. Mais au moment où j’écris ces lignes, j’avoue ne pas trop voir encore de quelle manière vivre ce lancement. En fait, je ne sais pas trop ce que nous pourrions « lancer ». Si vous avez des suggestions, ne vous gênez pas pour les partager.
Je vous aime et vous bénis,
ainsi que vos familles.
Nicolas Tremblay, prêtre