Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

« Une espérance à accueillir »

Ce thème accompagnera notre temps de l’avent et de préparation à Noël. Je suggère que nous puissions l’approfondir en quatre points.

  1. Nommer notre ESPÉRANCE

Qu’est-ce que vous espérez ? Quelles sont vos espérances ? Quelle est la plus grande de vos espérances ? Nous pouvons avoir des espérances pour le monde, pour nos milieux de vie, pour nos familles, pour nous-mêmes. Peut-être il est bon de distinguer l’espérance et l’espoir. L’espérance est une vertu théologale. Lorsque Jésus meurt sur la croix, il n’y a plus d’espoir. Mais il reste L’ESPÉRANCE. Qu’est-ce que Dieu va faire dans cette situation sans issu d’un point de vue humain ? Prenons le temps de partager entre nous ce que nous espérons.

  1. ACCUEILLIR la conversion

Nous pouvons croire que l’espérance va venir de l’extérieur. Nous pouvons attendre passivement que s’accomplisse ce que nous espérons. Mais, en général, nous avons deux actions à poser face à l’espérance. La première, comme le dit le thème, c’est de l’accueillir. Il se peut que ce que nous espérons nous arrive d’une manière différente de ce que nous avions imaginé. Nous sommes donc invités à ACCUEILLIR la réalité comme une réponse de Dieu à notre espérance.  Deuxièmement, nous sommes souvent invités à collaborer à ce que nous espérons. Qu’est-ce que je peux faire pour qu’advienne ce que j’espère ? Partageons entre nous nos expériences.

  1. ACCUEILLIR notre identité chrétienne

En fait, l’espérance que nous avons à accueillir c’est JÉSUS lui-même. C’est le cri de notre foi chrétienne : « Maranatha. Viens, Seigneur Jésus ». C’est vers cette venue de Jésus que nous oriente le temps de l’avent. C’est-ce que nous célébrerons à Noël. Mais cette venue de Jésus n’est pas extérieure à nous. Elle est d’abord intérieure et très intime. En fait, comme le dit notre orientation, l’amour et la Parole de Jésus s’incarnent en nous. Et notre identité la plus profonde est une participation à la vie et à la mission de JÉSUS. Dans tout ce que nous espérons, rappelons-nous que c’est Jésus que nous attendons.

  1. Partager notre ESPÉRANCE

Finalement, bien sûr, nous sommes invités à PARTAGER notre ESPÉRANCE. Cela fait partie de notre mission d’évangélisation. « Soyons toujours prêts à rendre compte de l’espérance qui est en nous » (1 P 3, 15). Que nos paroles soient des paroles d’espérance. Quoi qu’il arrive dans notre monde et dans nos vies, nous savons que JÉSUS est proche et que son Royaume est proche.

Bon temps de l’avent. Je vous aime et vous bénis, ainsi que vos familles.

Nicolas Tremblay, prêtre du Seigneur.

Une formation sur la liturgie nous est offerte par l’écrit d’une laïque, Mariette Charette, de la Société du Christ Seigneur.
Source : Revue Signes (vol. 56, no 2, p. 74) ; www.leunis.org/publications/signes

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Partager cet article

Lisez aussi