L'église
Après l’exode des anglophones en 1880, la population de langue française augmente. En 1897, à la demande des catholiques, Charles Marchand construit une chapelle de style « Georgien », devenue notre église actuelle.
Le 19 août 1903, une cloche est installée pour annoncer l’heure des offices. On la baptise du nom de LÉON – PAUL – LIVIER: LÉON pour le pape Léon XIII,PAUL pour Paul Bruchési, évêque de Montréal et OLIVIER pour Olivier Laferrière, curé de
Saint-Ambroise. En effet, le diocèse de Joliette n’avait pas encore été détaché de celui de Montréal, ce qui sera fait en 1904.
Après cing demandes des paroissiens, entre les années 1921 et 1926, Monseigneur Guillaume Forbes, évêque de Joliette, décide enfin de détacher le territoire de Radstock de celui de Saint-Ambroise. Il le place sous le vocable de Sainte-Marcelline, soeur de Saint-Ambroise, le 28 août 1927.
Dans ses premières années, le village de Radstock était desservi par le curé de Saint-Ambroise. En 1912, la municipalité reçut le nom de Petit-Moulin, dû à la présence du moulin à scie, à farine et à carder. En 1936, le nom de la municipalité s’alilgne sur celui de la paroisse.
En 1928, vu le manque d’espace, on décide de l’agrandir en y ajoutant le transept et une sacristie. Le 14 février 1959, les premiers marguillers sont nommés pour l’administration des biens de la fabrique. Au début des années 1960, le curé, aidé du Chanoine Yvan Melançon, chantent les messes à l’église et dans une salle voisine du presbytère, aujourd’hui démolie.
Compte-tenu de l’affluence des fidèles, la fabrique achète, pour la construction d’une nouvelle église, un terrain de Monsieur Viateur Desrochers, là où se situe l’actuelle salle communautaire. Mais, suite au concile oecuménique Vatican II de 1962, qui
permet la célébration des messes du dimanche à compter du samedi, la nécessité d’une église plus grande ne s’impose plus. Le terrain est donc revendu à la Municipalité en 1978.
Douze curés résidents se succèdent de 1927 à 1985, l’abbé Gabriel Robert étant le dernier. Ensuite, ce sont les Clercs de Saint-Viateur qui desservent les deux paroisses jumelées, Saint-Ambroise et Sainte-Marcelline. En 1996, les prêtres séculiers prennent la relève.
Le presbytère
M. Charles Marchand avait acheté le terrain de Benjamen Gass sur lequel il a bâti une maison vers 1892, qu’il occupe avec sa
famille pendant plusieurs années. Avant 1919, le local était loué à Anatole Latendresse et son épouse Mary Barber. Dominique et
Raymond, leurs fils, y naissent en 1920 et 1922.
Le 28 août 1927, le premier curé résident de Sainte-Marcelline est nommé par l’évêque de Joliette, Mgr Joseph-Guillaume-Laurent Forbes. Le 1er septembre 1927, M. l’abbé Louis Robillard fait son entrée à Sainte-Marcelline. Il y séjourne jusqu’au 28 septembre 1932. Il a fait ses études théologiques au grand séminaire de Montréal (1908-1911). Auparavant, il avait fait ses études
classiques au séminaire de Joliette.
Le presbytère a été vendu à la municipalité, et c’est aujourd’hui le comptoir d’entraide marcellinois qui occupe les locaux.