Élever les mains, geste d’ouverture à la Transcendance, à Dieu, mon Créateur et Seigneur; geste d’intercession, de supplication pour les besoins de l’humanité.
Dans l’Ancien Testament, durant le combat d’Israël contre les Amalécites, tant que Moïse « tenait la main levée, Israël était le plus fort. Quand il la laissait retomber, Amalec était le plus fort. Mais les mains de Moïse s’alourdissaient; on prit une pierre, on la plaça derrière li, et il s’assit dessus. Aaron et Hour lui soutenaient les mains, l’un d’un côté, l’autre de l’autre. Ainsi les mains de Moïse restèrent fermes jusqu’au coucher du soleil. Et Josué triompha des Amalécites. Alors le Seigneur dit à Moïse : « Écris ce dans ce Livre pour en faire mémoire. » (Ex17, 11-14)
Dans le Nouveau Testament, saint Paul interpelle Timothée en ces termes : « Qu’en tout lieu les hommes prient en élevant les mains, saintement, sans colère ni dispute. » (1 Tm 2,8)
Les mains levées durant l’eucharistie
Le prêtre lève les mains durant les temps de prière, plus longuement durant la prière eucharistique.
Application à la vie d’un laïc
M’associer au prêtre pendant la prière eucharistique, en disant intérieurement les demandes, les unes après les autres, en même temps que lui. Au cœur de mon quotidien, ne pas craindre de lever intérieurement les mains vers le Ciel pour supplier Dieu, lui demander tout ce que j’aimerais voir meilleur en moi ou dans le monde.
Veiller à élargir mes prières de supplication devant Dieu : de mes besoins personnels jusqu’à ceux du monde entier. Demander, demander, demander… Demeurer dans la confiance filiale, totalement abandonné au Père : lui confier l’objet de ma demande qui nous conforme de près à la prière de Jésus. C’est lui l’unique Intercesseur auprès du Père en faveur de tous les hommes, des pécheurs en particuliers. » (Catéchisme de l’Église catholique, no 2634)
« Vivez dans la prière et les supplications; en tout temps, dans l’Esprit, apportez-y une vigilance inlassable et intercédez pour tous les saints. » (Ep 6,18)